Aller, je me lance pour vous faire part d’une journée que j’ai passé sur le circuit du bourbonnais. Stage encadré par Vincent BOCQUET (Champion du Monde d'Endurance en catégorie Stocksport 2011) et Rony SCHWARTZ. J’ai gagné ce stage grâce au concours photo de salon du 2 roues de Lyon
et n’ayant jamais mis mes roues sur un circuit, je me suis tâter à y aller avec ma machine. Bon, après m’être renseigné sur le coût de la location d’un R6 pour la journée (plus de 300€), je décide finalement d’y aller avec la Shiver.
Je vous passe les détails de ma journée de la veille passée sous la flotte avant pour rejoindre Moulins
. Le samedi commence par un accueil café, petits gâteaux et jus d’orange en attendant que les paperasses soient remplies par les 15 participants au stage. En attendant, café à la main sur le parking, je suis assez surpris de ne voir débarquer quasiment que des pistards ! Et lors des présentations, seulement 2 mains se lèvent lorsque le formateur nous demande qui n’a jamais fait de piste. Je me sens tout petit d’un coup.
Petit briefing du staff, et surtout premières explications des gestes à enchaîner pour les différentes phases du circuit.
10h30, il est temps de passer les combardes et d’enfin ROULER !
Quelques tours de piste à allure réduites histoire de mémoriser le tracé et de se familiariser avec cette nouvelle façon de rouler. Les premiers virages sont laborieux, je réfléchis beaucoup et essaye malgré tout d’enchaîner le plus rapidement possible ces gestes qui nous ont été décomposés lors du briefing. Des pauses régulières sont nécessaires pour nous expliquer individuellement nos points à améliorer et nous permettre de récupérer un peu.
Le repas de midi au resto se passe dans une très bonne ambiance. On discute, on se marre, mais l’appel de la piste est trop fort, et tout le monde quitte rapidement la table pour se rendre sur le circuit.
Dès les premiers tours de roues de l’après-midi, les gestes sont plus rapides les enchaînements de virages aussi et c’est le début du gavage et de mes premiers dépassements sur piste.
Les conseils sont de plus en plus pointus, les exercices et les exigences de Vincent et Rony aussi. En début d’aprèm, on a le plaisir de voir évoluer Vincent sur sa R1 qui fait des baptêmes de piste « smartbox » avec des passagers plus ou moins « crispés ». Et là je me dis que JAMAIS tu ne me feras monter derrière lui !
Il a beau être champion du monde, les vitesses de passages et l’angle qu’il prend son hallucinant pour un duo.
La dernière partie de journée se conclue par un roulage que je ne ferai pas, je me sens fatigué et je préfère éviter le tour de trop, d’autant plus qu’il me reste 250 bornes de route pour rentrer. Et j’ai bien fais, le retour s’est fait une bonne partie sous la pluie ponctuée par une grosse frayeur lorsqu’un chevreuil décide de traverser la route a peine 10m devant moi.
Une journée inoubliable donc, je savais que j’allais aimer rouler sur piste, mais pas à ce point.
Et commencer par un stage avec ce genre de conseils, et toutes ces petites astuces distillées tout au long de la journée sont des gros plus pour les prochaines fois.
