Salut
Je suis allé à Ducati Dardilly hier (samedi 15 mars) :
CR Essai Ducati
Hypermotard 1100
Sport 1000 GTQuand on arrive, mon pote jeune permis et moi, à la concession Ducati de Lyon-Dardilly, on commence à prendre peur. C'est blindé de motards, de motos, de kékés, de vieux baroudeurs... le combo samedi après-midi+braderie Cardy+soleil a frappé une fois de plus.
On arrive en avance et on a réservé les motos pour l'essai, et on a bien fait, on attendra 1/2h avant de pouvoir parler au commercial qui s'occupe des essais. Bon accueil, rien à dire. Le chèque de 1000 euros en otage signé, on va voir les brêles.
La Sport 1000GT est belle, un gros cul, mais une bouille de moto oldie très agréable. On est quand même déçus de pas pouvoir essayer la Sport classique, bénéficiant notamment des bracelets, ou la S, avec sa bulle ronde.
Le vendeur nous prévient, la moto a 200 km, interdiction de monter à plus de 5000t/min "de toute façon avec ça on roule sur le couple". Bon.
L'Hypermotard est un ovni dans la concession. Très différente évidemment du reste de la production, elle est pas vilaine du tout. Je suis un peu soulagé, la moto est moins haute que ce que je craignais, je touche même les 2 pieds par terre sans problème.
Je pars de la concession sur l'Hypermotard. Le bruit est sympa, beaucoup plus que celui de la GT avec ses pots d'origine.
Je suis surpris par le fait que l'avant est invisible, on a l'impression d'être assis sur la roue avant. C'est la première fois que je suis sur un supermot et une des rares fois sur une moto typée trail.
Ben ça pousse ! Ou plutôt ça tracte, à 1500t/min ça reprend direct, ça lève la roue avant, le moteur ne cogne pas pourtant il reste agréable, par contre il faut se méfier à basse vitesse, la moindre rotation de la poignée fait faire un petit bond. Avec mes mauvaises habitudes de 4 cyl creux, je me retrouve plusieurs fois au rupteur. Mais une fois le fonctionnement de ce moteur assimilé, quel pied ! Quel son ! Quelles élongations de bras ! C'est une machine à conneries. C’est un vélo monté sur rails. Le freinage d’origine n’est pas en reste et on comprend tout de suite que sur route mouillée ça va être sportif.
A mi-chemin, on fait une pause photo
et je monte sur la 1000GT.
La selle est confortable. Les suspensions sont correctes, mais plus sèche que sur l’Hypermotard. On retrouve le caractère rugueux d’un bi, mais la déception ne tarde pas. Moteur en rodage pas en forme peut—être, mais jusqu’à 3500-4000t/min ça broute, parfois tellement que le guidon veut faire croire à un début de guidonnage. Entre 4000 et 5000 c’est déjà plus sympa, mais ça reste la rugosité n’est pas aussi onctueuse (oui je sais, paradoxe
) que sur l’Hypermotard. J’ai tenté qqfois au-dessus de 5000 (pas bien !), jusqu’à 6000 ça pousse, après ça n’est pas utile. L’Hypermotard lui s’arrête encore avant.
Je reste sur ma faim, je ne m’éclate pas, je n’ai pas la banane que j’avais dans mon casque le cul sur la supermot.
On rend les motos avec 25min de retard (pas vu du tout l’heure), le vendeur ne nous en veut pas et on reste encore 20 min à tchatcher moto, financement et grosses balloches. Agréablement surpris par la disponibilité du mec.
En conclusion, j’ai été bluffé par l’Hypermotard, et c’est vraiment une brêle que je pourrais acheter si le financement suivait.
C’était mon premier essai d’une machine de la sorte, il y a peut-être plus efficace, plus brutal, plus… que celle-ci dans le monde du supermot, mais celle-ci m’a emballé !