Premières impressions :
- ELLE EST BELLE !
Je sais, c'est subjectif, et j'ai vu que beaucoup d'amateurs de la Daytona détestent ce modèle (2002) car ils le trouvent trop japonisant. C'est clair que les modèles précédents ont une esthétique plus britannique, mais un poids supérieur, une puissance inférieure et une fiabilité parfois discutable (visiblement le modèle de 97 est à fuir comme la peste). Alors oui, il y a de la "nipponite" dans ses lignes et je n'aurais rien eu contre davantage d' "albionnite". Mais bon, pour moi, elle reste très élégante malgré tout. Le modèle 2002 est également le seul modèle qui ne dispose pas du monobras (gain de poids) qui était une des signatures esthétique de la Daytona. C'est vrai que c'est dommage, mais bon, c'est aussi une forme d'exception qui rend ma moto si spécifique (festival de la mauvaise foi inside
).
- Le moteur est tout simplement FABULEUX.
Même bridé, il est à la fois puissant et doux. La poussée est toujours nette, toujours franche mais toujours douce, jamais violente ou sauvage... C'est british quoi... Sur l'autoroute, hier, je surveillais en permanence le compteur pour ne pas cramer mon permis d'entrée de jeu. C'est presque effrayant de voir à quelle vitesse je peux passer par la case
illégalité sur cette machine... Et là, je parle du moteur bridé, pas de la version libre avec une cinquantaine de canassons en plus ( j'ose même pas imaginer en fait
).
- Pour la position de conduite, on ne va pas se mentir, c'est une sportive : les poignets souffrent à basse vitesse (guidons bracelets très fermés) et les genoux sont très repliés. C'est une sportive... Mais une sportive à l'ancienne : la selle est assez confortable, le réservoir très long et volumineux (21 litres) me permet de me coucher sans avoir la visière collée contre la bulle (assez -trop- basse), et mes genoux ne viennent pas buter contre un élément du carénage. En bref, j'arrive à loger mon mètre quatre vingt treize sans difficulté ou souffrance particulière.
- Conduite : la moto donne une impression de lourdeur dans les virages serrés. Cela vient peut-être aussi du fait que je n'ai jamais possédé de machine avec des guidons bracelets (sur la Speed four, j'avais fait mettre un guidon plat) et que je ne sais pas encore tourner avec ce type de guidon. Il y a un mode d'emploi qu'il faut que j'intègre. Autant dire que j'ai été prudent. D'autant plus que la roue arrière m'a donné l'impression de faire des petites amorces de dérive les rares fois où je me suis montré un peu
bourrin vif dans les courbes. Pour l'instant, j'adopterai donc une conduite coulée. Je monterai en régime au fur et à mesure, je ne suis pas pressé et je n'ai plus rien à prouver... Inutile donc de jouer les excités et d'envoyer ma Triumph dans le décor pour une bouffée de testostérone malvenue.
Voilà pour ma première découverte de la machine.
PS : Les photos, c'est prévu pour demain. Patience.
PSS : pour ceux qui seraient intéressés par l'histoire de ce modèle :
http://www.triumphall.com/presentationdayto.htm