Je viens demander conseils concernant le type de conduite à adapter dans certaines conditions :
La nuit > Ma visibilité étant réduite à mon éclairage;
j'ai remarqué qu'au lieu de regarder loin comme de jour,
j'avais tendance à adapter ma vitesse par rapport à mon phare.
Sur les routes départementales, il y a souvent pas d'éclairage...
Comment faites-vous ?
Je passe le plus souvent possible en plein phare ce qui me permet d'avoir une vitesse normale
mais dès que je croise une voiture j'ai beau chercher une ligne blanche pour me guider je suis limite aveuglé par les phares de la voiture.

Le vent > Quels conseils pouvez-vous me donner ?
Dans de longues lignes droites, je me suis pris un vent que je ne connaissais pas : rafales dans ma gueule !
Tranquille sur ma voie, je me suis littéralement fais pousser en sens inverse 
Impossible d'avoir une conduite droite aux limitations de vitesse.
Egalement lors de ronds points, toutes mes trajectoires étaient faussées.

La pluie > Une question conne :
M'étant pris la pluie, j'ai eu la mauvaise idée d'essuyer ma visière avec mes gants ce qui a réduit considérablement ma visibilité. 
Quand il pleut :
Faut-il rouler visière fermé ? mi-ouverte ? ouverte ?
Je présume que ca sert à rien d'essuyer sa visière . . .

A mon humble avis:

1) effectivement il est difficile de fixer le bas côté de la route quand on croise une voiture de nuit et que le marquage au sol est absent.

2) pour le vent, j'évite de laisser le moteur à un régime juste suffisant, donc je met un rapport inférieur, et
un régime un peu élevé afin que la moto est plus de force afin de diminuer l'impact des rafales de vent latéral.

3) pour la pluie, certains gants moto ont une "raclette" sur l'index, il existe aussi des produits facilitant le glissement de l'eau sur la visière.

Je laisse aux autres le soin de corriger/compléter mes indications.

Comme déjà dit, dans des conditions particulière, il n'y a pas le choix, il faut ralentir le rythme et adapter la vitesse aux conditions. Une conduite coulée est dans tous les cas de mise : pas de mouvements brusques, et accompagner les mouvements de la moto.

Pour avoir vécu du grand vent vers Perpignan, parfois il faut savoir rester humble et se dire que la nature est plus forte que nous.

Pour l' histoire si certains veulent savoir, je suis resté 3h sur une aire d'autoroute en attendant que les forces de l'lordre nous escorte jusqu'à la première issue pour rejoindre la nat´ où le vent était moins violent. Les  3 cowboys plus forts que tout le monde se sont retrouvés au tapis avant la sortie de l'aire de repos, une grosse rafale et les 3 motos se sont couchées avec leur pilote.

Attention que ton écran ne soit pas traité anti pluie..

+1 avec Gouroups: C'est toi qui fait l'essuie glace suivant ta vitesse et c'est aussi vrai qu'avec l'expérience acquise à rouler sous la pluie...
Et puis après la pluie vient le soleil 
Des fois 

Pour éliminer la pluie sur ta visière, essaye de tourner la tête à droite puis à gauche, pour que la prise au vent chasse l'eau. C'est plutôt efficace, mais :
 -  à partir d'une certaine vitesse. (Avec K'Rbonara, je commence à évacuer l'eau à partir de 80 - 90 km/h)
 - avec une visière propre (l'eau glisse mieux). Au fur et à mesure que ta visière se salie avec les projections des autres usagers de la route, l'eau glisse moins bien.

+ 1 J'ai adopté la même méthode et ça marche plutôt bien.

En ce qui concerne la conduite de nuit, pour éviter l'éblouissement face à des voitures qui ne daignent pas couper leur plein phare, j'ai un truc qui marche bien : Je ferme un oeil (l'oeil gauche pour moi) au moment ou je croise la voiture, quand la voiture est passée j'ouvre l'oeil gauche et je ferme le droit qui vient d'être ébloui... C'est bizarre au début mais en fait ça marche bien et on prend vite le pli.

je fais comme le Gouroups des bois, je tourne la tete pour que le vent chasse la pluie.
La nuit, si je ferme un oeil je vois plus rien donc je ralentis et me fais une raison.

Des fois, la nature c'est plus fort que toi !!
En moto, la nuit plus encore que le reste du temps, il faut rester ultra vigilant, car le moindre pépin et t'es dans le fossé. C'est d'ailleurs le moment ou les animaux sortent le plus facilement des bois et traversent, et pas que les gros (lapins, hérissons font partie du lot).