J'étais motivée pour vous raconter mes nouvelles aventures sous le brouillard, la nuit, le froid, la route-qui-pue, le casque tombé, le sac trop gros...
Mais en fait non... J'ai mieux.
Aller travailler en moto - épisode 5 : LE CHEVEUCar oui, on n'y pense pas forcément, mais il arrive des moments dans la vie d'une femme, dans la vie d'une motarde, ou
justement être une femme est un problème...
Laissez moi vous conter mon histoire.
Je suis tranquillement sur ma petite moto, bien habillée pour parer le froid novembrale et le brouillard humide, à faire mes essais de "avec manchons", "sans manchon" quand soudain ! ... j'ai senti LE cheveu me chatouiller le coin de l'oeil.
Vous me direz "ben elle est bête, elle n'avait qu'à soulever la visière et le pousser délicatement ou l'arracher violemment"
MAIS NON
parce qu'à 110, quand il y a un vent-de-chez-vous et que vous portez des lunettes (facilement mouillable par le fameux brouillard) et bien il est impossible d'ouvrir la visière sans mourir étouffée !
L'épreuve du jour fut donc de supporter ce maudit cheveu rebel pendant 10 longs kilomètres (tatatata je ne m'arrête pas pour un pauvre cheveu
), attendant dééééésespérément une portion à 50 ou un bouchon (qui
bien sûr a lieu tous les jours au même endroit SAUF aujourd'hui !)
Dur dur d'être une gonzesse
A noter cependant que j'ai repris la moto ces derniers temps à cause d'une voiture (oui oui) récalcitrante, qui trouve intelligent de fuir de tous les côtés quand il fait froid. Pas de roulage pendant 3 semaines, la reprise a été difficile
Mais un grand merci à Kooy-de-vache qui, je ne sais comment, a su remettre la confiance (j'allais écrire "en moi", mais je ne voudrais pas que cela soit mésinterprêté, parce que oui, moi, je l'aurais mésinterprêté). Le déclic est reviendu et QUE DU BONHEUR !
Moralité : alors cette hivernale, elle arrive