Hello la foule !

Non, ce n'est pas un texte reçu par internet, sur lequel il était mentionné "faites suivre à tout votre carnet d'adresse, et votre vœu se réalisera en moins de 15 jours". J'aurai préféré. Il s'agit de l'histoire vraie, et récente, du frère d'un collègue de boulot. Je diffuse à sa demande. C'est juste un gros foutage de gueule : "t'es gentil, tu as servi la société, au revoir"


Son texte est là : http://cjoint.com/?CCetK1PXDlR (pdf de 50 ko). Le voici ci-dessous dans son intégralité.
"POMPIER UNE GRANDE FAMILLE ?
Je m’appelle Galliot jean François suite à un accident survenu le 8/01/2013 en intervention en service commandé pour les pompiers j’ai été hospitalisé au centre hospitalier alpes Léman jusqu’au 21/01/2013, pour quadruple fracture du bassin et 4 côtes fracturées côté gauche. J’ai ensuite été transféré à Bonneville à Martel de Janville en rééducation jusqu’à fin avril si tout se passe dans les délais prévus.
Je suis aussi artisan commerçant et ne peut plus exercer mon activité d’installateur dépanneur de TV HI-FI VIDEO ANTENNES ET PARABOLES. Mon entreprise a un cout de fonctionnement d’environ 5200€ et je n’ai plus aucune rentrée d’argent.
J’ai contracté en 2006 une assurance complémentaire chez Allianz par l’intermédiaire du cabinet Houzet-Roux à Bonneville pour la perte d’exploitation, mais celle-ci ne prend pas en compte les accidents et maladie des pompiers volontaires.
Mon régime obligatoire RSI-Harmonie Mutuelle me rembourse 805€ /mois et le SDIS (service départemental d’incendie et de secours) complète pour arriver au remboursement complet de mon salaire.
Je me retrouve donc avec un déficit mensuel de 3600€ par mois, ce qui représente déjà au bout de 2 mois 7200€ de déficit net.
J’ai demandé au SDIS par l’intermédiaire de l’assistante sociale du SDIS Mme Anne Sublet si les pompiers dans ma situation bénéficiaient d’une assistance, mais la réponse a été négative.
Suite à maintes sollicitations auprès de :
• La directrice de cabinet du préfet d’Annecy : Anne Coste de Champeron
• La députée de la 6eme circonscription de Haute-Savoie : Sophie Dion
• Le député de la 2eme circonscription de Haute-Savoie : Martial Saddier
Qui sont tous intervenu auprès :
• du directeur du conseil d’administration du SDIS de Haute-Savoie : Jean-Loup Gallant
• du directeur départemental du SDIS de Haute-Savoie : Colonel Jean-Marc Chaboud
mais hélas sans aucune réaction de ces derniers, aucun coup de téléphone, aucune lettre sauf pour me souhaiter un bon et prompt rétablissement.
Je suis donc dans l’obligation d’envisager une cessation d’activité et donc ensuite un dépôt de bilan,
Car les pompiers forment une grande famille quand ils ont besoin des volontaires mais pas pour assurer leur soutien et leur maintien d’activité professionnel.
C’est dans l’étonnement que je constate de quelle manière la France remercie les bons citoyens
Ne pouvant pas compter sur les hautes sphères de la société je vous demande donc par solidarité et pour que justice soit faite, de faire circuler cette lettre afin que tout le monde se rend compte de la situation dans laquelle tout pompier travailleur indépendant peut se retrouver sans avoir aucun recours et que cela ne se reproduise plus jamais.
Galliot Jean-François CPI SIXT FER A CHEVAL 74740 mail : [email protected] le 28/02/2013"

Car les pompiers forment une grande famille quand ils ont besoin des volontaires mais pas pour assurer leur soutien et leur maintien d’activité professionnel.
C’est dans l’étonnement que je constate de quelle manière la France remercie les bons citoyens

tout est dit... C'est pitoyable... Tout mon soutien a lui et ses proches...

Ce fameux collègue bosse dans mon bureau... C'est simplement ecoeurant ce qui est arrivé a son frère.

moi  je dis il a joue, il a perdu

quand on cree son entreprise, on peut cotiser au minium mais on peut aussi prendre les assurances qui vont bien.

donc si on excerce une activite a risques comme pompier volontaire ou autres, il faut s'assurer en consequence, ce qu'il n'a clairement pas fait.

j'en ai discute avec un voisin qui a monte sa boite il y a 10 ans, il fait a peu pres le meme CA par mois que l'artisan, et il n'est pas assure a hauteur de 820 euros/mois, mais a hauteur du plafonde mensuel de la secu, qui est de 3000 euros environ, ce qui aurait suffit a l'artisan pour ne pas avoir de soucis.

j'avais zappe une ligne, vu qu'il a pris une assurance complementaire.

en fait il s'est fait entuber par son assurance car il n'a pas lu les clauses qui n'etaient pas prises en compte dans l'assurance.