Soyez aimants.
Soyez aimés.
Rien, non, rien ne vaut l'amour.
Bonne année 2007 !
P.s : et aussi des peaux contre peaux, du frais dans les poumons, du bois, de la pierre de la soie dans les paumes et de la neige, du rouge, de l'or, du vert, du blanc et bleu, du noir, des notes d'instruments à vents, à cordes, à en veux-tu en voilà , des coffres dépassant d'épices (safran, curry, procession des mêmes teintes) de métaux et vaisselles, des fards de filles, chignons de filles, cheveux, bouches peintes en rouge, saignées parfaites derrière l'oreille, mains de filles blanches et ongles peints, jambes de filles jusqu'aux talons, rires, rêves parfaits, des chants-rires-voix d'enfants, des mà´mes aux yeux étoiles, hommes aux cheveux soyeux, sourcils comme baies, yeux clairs, épicarpes muettes, blanches et miaulant, des peintres flamands ou espagnols, des poètes japonais, dandys anglais, serfs russes, paysans chinois à la rizière, porteuses d'eau éthiopiennes, grands frères mexicains, grà¢ces afghanes, sourires slaves, des encres noirement violettes, de l'indicible, des livres irlandais, du papier et paniers, danses, des chats, de l'air, des mots, certaines formes de légèreté, un peu de tristesse, rock, pensées ouvertes, révoltes, près verts ou fauves d'herbes folles, mots d'amour, gestes, chants de nuit bus jusque calice matins et mutins, jours longs mangés entièrement à pleines croques, bûches crépitent, amers chocolats (et véritables), chemins avant-coureurs d'allants azurs aventures, rêves à venir et doucement enveloppants, séditions féroces, toasts portés dans les sourires confiants, demains, hier, today, de la pluie, la lumière crue, les blancs incroyables, les fleurs irrésolues, équations sans réponse, rien, la gratuite simplicité des parfois néants, fauteuils vautrés, cuisines à spaghettis autour amis, cent fois à l'ouvrage remettre son courage, être aimés, dire qu'on aime qu'on adore et aimer-adorer, plus loin, plus haut, soi et les autres, rejets, comprendre, du vent d'ouest et tous les vents à la lucarne et l'extrados, le sifflement du bout des lignes, buffets luisants des bois noirs, les rails allant droit, fourchettes longues entretendues, savoir sincère, ondulations glissées frottées des corps, odeurs carmines et odalisques, belles syllabes, chairs mêlées, un autre Lynch, in the mood for love jamais éteint, le lent pinceau des phares couchés à feuilles mortes et déhanchements terribles une main de gaz plaquée au dos, les ponts de givres, fruits, lenteur, gentillesse, les Ménines et jeune fille à perle, des oliviers, de l'utile plus de l'inutile, ce qui est offert, des carreaux de Positano ou de Delft, des tapis Iraniens et de Bagdad, cristaux de Sèvres, cuirs ajourés venus des Maures, photos à distances variables, bougies, huiles fusées sur bois, silences somptueux, rues de Rome et Paris, fontaines toujours, glissements furtifs ou investis d'une ville l'autre, corps éperdus, ivresse au bon endroit, crétins moqués évités (pas trop, en tout cas moins), averses indécises puis draches fortes, eaux-fortes, encore du rouge, vins-cerises-griffes-baisers, champagnes, lettres, laines, accomplissement, cadeaux, que voulez-vous ?