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Je crois qu'ils prennent en compte les jours fériés dans les congés payés http://www.touteleurope.eu/fr/actions/economie/transports-tourisme/presentation/dossier-vacances-2010/comparatif-conges-et-jours-feries-les-jours-non-travailles-en-europe.html
25+10+3=388semaines=40jsJe suis pas loin
Un petit comparo entre les pays européens...
Voilà un excellent exemple. Si la pierre a pour objet de te fournir un logement que tu auras payé au moment de t'arrêter de travailler (ou avant), tant mieux.
Mais si la pierre (ce qui est le cas) joue sur la pénurie, la raréfaction du nombre de logements disponibles (que ce soit sur le marché locatif ou d'acquisition) pour faire de la plus-value, alors nous arrivons à un marché malsain où l'objet n'est plus de loger les gens, mais de gagner le plus possible sur le logement. Ce qui du coup, produit des gens qui ne peuvent pas se loger. Nombre de centres villes sont devenus des marchés où un certain nombre de grands groupes s'accaparent les immeubles et font monter artificiellement les prix. La conséquence est de vivre dans des logements de plus en plus petits et de plus en plus chers, de voir se généraliser les co-locations, y compris pour les familles à Paris, ou à Londres. Et on est bien entendu à l'inverse du projet de départ qui consistait à pouvoir se loger pour être à l'abris pour ses vieux jours.On voit quand même de jeunes fonctionnaires ou employés parisiens dormir dans leurs voitures à Paris. Et de plus en plus de retraités vivre en mobile home parce que leurs retraites ne leur permet plus de payer un appartement. Au Japon, il y a même beaucoup de retraités qui commettent volontairement de petits délits pour se faire mettre en prison, car c'est le seul endroit où ne pas mourir de froid. Le prix du logement ne devrait varier qu'en fonction de la variation du salaire moyen. Ce qui est très loin d'être le cas, puisqu'en 2010 le logement représente une dépense plus importante de 70% par rapport à 1960 dans l'économie d'un ménage, et de 130% dans les grandes villes.
CiterVoilà un excellent exemple. Si la pierre a pour objet de te fournir un logement que tu auras payé au moment de t'arrêter de travailler (ou avant), tant mieux. Tu mélanges la pierre comme placement et l'achat d'un domicile.L'un est un placement au même titre que l'assurance vie du clampin moyen, l'autre est un achat pur et simple.Avoir fini de payer son crédit à l'âge de la retraite, c'est pas de la capitalisation, c'est juste de la précaution. Louer de la pierre pour percevoir des loyers et augmenter ses revenus lors de la retraite, ça c'est de la capitalisation.
On voit quand même de jeunes fonctionnaires ou employés parisiens dormir dans leurs voitures à Paris. Et de plus en plus de retraités vivre en mobile home parce que leurs retraites ne leur permet plus de payer un appartement. Au Japon, il y a même beaucoup de retraités qui commettent volontairement de petits délits pour se faire mettre en prison, car c'est le seul endroit où ne pas mourir de froid. Le prix du logement ne devrait varier qu'en fonction de la variation du salaire moyen. Ce qui est très loin d'être le cas, puisqu'en 2010 le logement représente une dépense plus importante de 70% par rapport à 1960 dans l'économie d'un ménage, et de 130% dans les grandes villes.
Même commentaire. Ce que tu dis est totalement et vrai, et pas moins scandaleux, mais ça n'a rien à voir avec les retraites.Ca s'appelle tout simplement le marché immobilier, la loi de l'offre et la demande. Dans l'immo comme dans le marché du choux-fleur, il y a un marché qui créé de la valeur, ou en détruit, selon les cycles, mais rien de + ou - choquant que dans d'autres secteurs. Simplement, dans ce domaine, le marché fabrique des sans abris, et ça, ça se voit, ça fait de belles images à la télé, et les gens s'en choquent très facilement.Les agriculteurs qui sont à la rue parce que le marché du lait ou de la pomme de terre n'est plus à leur porté, ça tout le monde s'en cogne, sauf quand ils se mettent à deverser du lait dans les rues...
Le vrai problème c'est le manque de logement social