Alors heuuu... la mort, c'est nul, c'est théorique, on n'en saura jamais rien, et c'est pas toi qui viendra nous en dire quelque chose.
C'est nul : t'étais gentil.
C'est nul : t'étais un rouleur intelligent : tu faisais partie des rares à comprendre que le contexte a autant d'importance que la maitrise.
On a eu toi et moi de nombreuses discussions sur ça : l'autre, quand on roule. L'autre quand on attaque. Sur ce qu'on peut faire et ce qu'on ne peut pas faire. Parce que c'est impossible. Parce que même Rossi ne réussirait pas dans ces conditions particulières.
Je me souviens d'une sortie à 4 où les slides en ont pris un gros coup, où ça roulait affuté et sévère, où ton analyse respirait l'intelligence : là, on était bien, là, il ne fallait pas. Je t'ai enrhumé, là où il ne fallait pas, c'est toi qui avait raison.
Mais la moto, c'est dangereux..... que dire.... j'ai arrêtè la moto il y a 7ans. Avant de me tuer je crois. Mes limites. Celle des autres.
Je garde de toi une très belle image : celle d'un type toujours en recherche de justesse, de justice, et de vérité. Le tout garni du sourire d'un homme BON. Ca fait chier que tu sois mort. Je t'en veux presque. Mais j'espère aussi que les courbes au paradis se slident comme un gros enculé. Bouge pas, un jour ou l'autre, on viendra te dire qu'on t'aime.