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Condoléances a la famille et aux proches.
Course mortelle dans le centre de LyonUn homme de quarante ans est décédé hier matin à la suit d'un choc d'une extrême violence entre la moto qu'il pilotait et un bus. Le motard aurait engagé une course avec le conducteur d'une Ferrari. Une enquête a été ouverte.Tout laisse à penser qu'un motard a trouvé la mort, hier, à Lyon, alors qu'il s'adonnait à une course avec une Ferrari de type F 355. L'événement tragique a eu lieu quai Romain-Rolland, dans le cinquième arrondissement de Lyon, peu après 9 heures. Le pilote de l'engin, qui roulait à vive allure, a heurté de plein fouet l'arrière d'un bus à l'arrêt. Sous l'effet du choc, d'une terrible violence, la moto et l'arrière du véhicule de transports en commun se sont embrasés à la suite d'une explosion. Le conducteur de la Ferrari, qui avait stoppé son véhicule, et un passager du bus se sont, alors, portés au secours de la victime afin d'extraire le corps des flammes et en usant d'un extincteur.Mais il était trop tard. Le motard, un homme âge de quarante ans, a été tué sur le coup. La victime était en état d'arrêt cardiaque à l'arrivée des médecins du Samu. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus afin de maîtriser l'incendie. Aucun passager du bus n'a été touché. Le quai Romain-Rolland a été interdit à la circulation, le temps de procéder aux opérations d'évacuation des véhicules accidentés.Plusieurs témoins des faits ont été entendus par les enquêteurs de la Sûreté départementale, de permanence à l'Hôtel de police de la rue Marius-Berliet, à Lyon. Selon ces témoins, la moto et la Ferrari étaient en train de se « tirer la bourre » peu après l'ancien palais de Justice dit des « vingt-quatre colonnes ».Pour l'un d'eux, le motard a voulu se glisser entre la voiture et le bus, doubler la Ferrari par la droite, lorsque le choc est survenu. Selon des riverains du quai Romain-Rolland, il n'est pas rare que dans ce quartier à forte concentration d'établissements de nuit, les esprits s'échauffent, le week-end, pour aboutir à des courses improvisées, des défis à grande vitesse (lire ci-contre). Une enquête a été confiée aux
« La semaine dernière, nous avons alerté le préfet de l'imminence d'un drame »Lionel Vaganay Président de l'association des habitants du Vieux-Lyon>> En tant que riverain immédiat, que vous inspire le drame qui s'est déroulé hier matin?On pense d'abord à la famille de la victime. Mais ça fait des années que l'on dénonce les négligences des pouvoirs publics. La police nationale, mais aussi la police municipale, prompte à verbaliser le jour, mais jamais là la nuit pour faire des contrôles ou gérer le stationnement sauvage.>> Vous avez écrit au préfet il y a quelques jours, pour lui dire quoi?On voulait évoquer avec lui les problèmes liés à la sécurité. Et surtout, le prévenir que si ça continuait, nous allions connaître un drame. C'est trop tard.>> Pourquoi évoquez-vous une dérive mafieuse sur cet endroit des quais de Saône?Il y a beaucoup d'établissements qui vendent de l'alcool alors qu'ils n'ont même pas de licence, mais ils sont constitués sous forme d'association à but non lucratif! C'est hallucinant. Les courses-poursuites, ce n'est pas une première. Sans parler des renouvellements des autorisations d'ouverture. On ne voit jamais personne au tribunal, il y a du laxisme.>> Mais la Ville a mis en place une Charte de la vie nocturne?C'est une bonne idée. Mais des établissements qui font l'objet de plaintes sont quand même labellisés! Je ne suis pas le père la morale, mais notre police, au lieu de s'occuper de ceux qui vont bosser, pourraient multiplier les contrôles la nuit. ( )Trois pétitions ont circulé parmi les riverains. Des courriers - sans réponse - ont été adressés à la mairie. Parallèlement, les habitants se font menacer. On sacrifie le Vieux-Lyon sous prétexte qu'il faut un quartier festif.Propos recueillispar Geoffrey Mercier[email protected]
Condoleances a ses proches...je m'autocensure pour les circonstances du drame...